La loi sur la Sécurité globale : deux décrets modifient le Livre VI
26 février 2022Détournement et Corruption
19 juillet 2021
- Deux ONG et six jeunes militants de la cause environnementale ont décidé de poursuivre la Norvège devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour réclamer l’annulation de permis pétroliers dans l’Arctique. Un pas de plus dans cette bataille judiciaire initiée depuis 2017 contre l’Etat norvégien. Les branches locales des ONG Greenpeace et Jeunes Amis de la Terre exigent l’annulation de l’attribution en 2016 de dix licences d’exploration pétrolière en mer de Barents. En décembre dernier, la Cour suprême de la Norvège, plus haute instance judiciaire du pays nordique, plus gros exportateur d’hydrocarbures d’Europe de l’Ouest, avait débouté les défenseurs de l’environnement, leur infligeant un troisième échec judiciaire successif.
- Le 21 juin, la centrale nucléaire de Gravelines a été condamnée par le tribunal de Dunkerque pour une dizaine d’infractions à la réglementation nucléaire. Plusieurs associations écologiques (sortir du nucléaire, France Nature Environnement, Adelfa, Amis de la terre etc.) avaient porté l’affaire devant la justice concernant des tuyaux non déclarés sur le site de la centrale.
- Le 1er juin le tribunal de Foix a prononcé la relaxe pour les 21 militants anti- glyphosate, coupables d’avoir endommagé des centaines de bidons d’herbicide et de pesticides dans trois magasins ariégeois en 2016 et 2017.
- Lundi 14 juin, une cinquantaine de Faucheurs volontaires d’OGM ont investi le siège social de l’entreprise Top Semence à La Bâtie-Rolland dans le Sud Drôme. Ils voulaient vérifier si des semences OGM se trouvaient sur le site et dénoncent « des semenciers fraudeurs et un gouvernement hors-la-loi ». Lors de leur inspection, ils auraient trouvé une centaine de sacs de semences de tournesol Clearfield, variétés rendues tolérantes à un herbicide et les ont détruites.
- Début juin, Greenpeace UK (Royaume-Uni) a largué d’énormes blocs de granit dans la Manche, au large de la station balnéaire britannique de Brighton pour empêcher la pêche qu’elle juge destructrice au sein de la zone protégée. Cette barrière de blocs empêche le chalutage sur environ 140 km2 de fonds marins sur cette zone, l’aire marine Offshore Brighton Marine Protected Area, à la frontière des eaux françaises, créée en 2016 par le gouvernement britannique.
- Fin mai, des militants de l’ONG Greenpeace se sont réunis au port de Saint- Nazaire pour bloquer un entrepôt de soja, dénonçant « l’inaction climaticide de la France » qui importe cette légumineuse pour nourrir ses animaux d’élevage.